samedi 5 décembre 2009

Vincere de Marco Bellochio : attention, chef d'oeuvre ! *****

On n'avait pas vu ça depuis L'Amour Braque de Zulawski.

1 commentaire:

Fred a dit…

Ce Bellochio là est d'une marque de fabrique classique; Bellochio explore l'histoire de façon maximaliste, baroque, mélo.
Si l'histoire est captivante, les portraits sont pourtant un peu grossiers et on ne retrouve pas ici la tension, la patience, la psychologie de Buongiorno Notte.
Bellochio montre cependant qu'il est capable du grand écart, et qu'il excelle dans différents styles, ce qui nous rappelle qu'il est un grand cinéaste parfois oublié, et que le cinéma Italien d'aujourd'hui existe toujours, et pas seulement qu'au travers de Nanni Moretti.
Cette exploration de l'histoire italienne, dans ces périodes les plus sombres, est gageure d'une pérennité certaine de ses oeuvres, le film en tant que document. D'ailleurs, s'il ne fallait citer qu'un seul bon point sur Vincere, ce serait sans doute ces incursions de documents d'archive à l'intérieur même du film, et quelque part une mise en abime.