vendredi 19 février 2010

Lovely bones *

Que dire de Lovely Bones, le dernier film de Peter Jackson, sinon que l'histoire au départ semblait alléchante: une jeune fille qu'on a assassiné observe de l'au-delà ceux qu'elle a laissés.

On s'attendait alors à du fantastique, du suspense mais rien de tout ça .

On se retrouve flanqué d'un film mièvre et complaisant. Une peinture fade et consensuelle d'une famille américaine dans les années 70, un assassin, caricature du psychopathe vu par les américains, et une enquête policière menée sans rythme et sans suspense.

Le plus décevant est la partie fantastique du film et les images sans invention et plates, comme un fond d'écran d'ordinateur, du paradis.

Le réalisateur de King Kong et du Seigneur des anneaux, passe à côté de son sujet en jouant sur la corde sensible des sentiments, en tentant de nous émouvoir en vain. Et l'apparition survitaminée de la talentueuse Susan Sarandon n'y changera rien.

On a l'impression de regarder un mauvais épisode d'une série américaine sirupeuse avec effet lacrymal. Mais là nous ne marchons pas. Faut pas déconner quand même.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le fait est que Peter Jackson n'a jamais voulu faire avec ce film une enquête policière ou bien un thriller avec suspenses et rythmes endiablés. Il le dit lui même : c'est un film qui met en avant ce qui se passe autour du crime, comment les personnes vivent avec un crime, à quoi elles se rattachent... Le film joue sur l'impossibilité des personnages à agir : Ils doivent accepter de vivre malgré le meurtre, malgré l'impossibilité de satisfaire leurs désirs de vengeance. C'est avec ça que Peter Jackson sort du cinéma classique. Le kitch que l'on peut éprouver à la vue de ce film est pleinement assumé, ce n'est qu'une façade derrière laquelle se trouve l'horreur. Pour terminer, Peter Jackson est l'un des rare cinéaste à convoquer le merveilleux. Ses mondes recréer se suivent mais ne se ressemblent pas. Peter Jackson ne se répète pas, il risque même avec ce film, la frustration du spectateur( N'est-ce pas ? :)), mais c'est pour s'aventurer plus loin, continuer l'expérience cinématographique.

Kevin a dit…

Le fait est que Peter Jackson n'a jamais voulu faire avec ce film une enquête policière ou bien un thriller avec suspenses et rythmes endiablés. Il le dit lui même : c'est un film qui met en avant ce qui se passe autour du crime, comment les personnes vivent avec un crime, à quoi elles se rattachent... Le film joue sur l'impossibilité des personnages à agir : Ils doivent accepter de vivre malgré le meurtre, malgré l'impossibilité de satisfaire leurs désirs de vengeance. C'est avec ça que Peter Jackson sort du cinéma classique. Le kitch que l'on peut éprouver à la vue de ce film est pleinement assumé, ce n'est qu'une façade derrière laquelle se trouve l'horreur. Pour terminer, Peter Jackson est l'un des rare cinéaste à convoquer le merveilleux. Ses mondes recréer se suivent mais ne se ressemblent pas. Peter Jackson ne se répète pas, il risque même avec ce film, la frustration du spectateur( N'est-ce pas ? :)), mais c'est pour s'aventurer plus loin, continuer l'expérience cinématographique.