samedi 12 juin 2010

L'étrange affaire Angélica * Oliveira pour une fois décoit

Nous avions beaucoup aimé "Singularité d'une jeune fille blonde" pour sa fraîcheur, sa causticité, et le regard tout à la fois amusé et curieux du maître lisutanien. Cette fois, le parti pris anti-moderne est toujours à louer. La volonté de nous dresser le portrait d'un original abandonné à sa passion pour la photographie - le maître lui même ? séduit, tout comme quelques savoureuses discussions autour de sujets qui assouvissent la curiosité d'Oliveira l'érudit toujours en quête de nouvelle connaissance. Mais dans l'ensemble l'imagerie nuit au film, quelques effets peu spéciaux déservent plus le récit qu'ils ne l'agrémentent et la trame est somme toute convenue. L'effet bluette malicieuse n'opère pas comme dans "Singularité d'une jeune fille blonde".
Dommage, car Cannes a rendu hommage à Oliveira, et nous aurions aimé dans ce papier rendre hommage aussi à l'oeuvre toute entière au travers de la plus récente, mais nous préfèrons l'oeuvre globale ...

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