Alice au pays des merveilles, le monde merveilleux de l'imaginaire, symbolisé par l'affront aux règles géométriques, le passage au travers des dimensions ...
Procédé introductif ici douteux, mais introductif, car de l'autre côté du lit, titre évocateur de mystères s'il en est (mais que se
cache-t-il donc de l'autre
côt du lit ? Jean-Paul
Sartre a du y trouver la source à l'existentialisme), est un film douteux.
Et on est plus proche
d'Alice ADSL que du paradis immatériel.
Première critique donc, le film est matérialiste, encrée dans son époque, avec des références modernes
dirons-nous. Après, la morale a vécu pour les rédactrices
d'Elle, l'époque se veut plus
winner, internationolle, anglicisée, sexy, choux, tendance, apparente, cadre sup, brillante, échangiste; l'époque se veut surtout moins "prise de tête", vive le superficiel et léger.
Seconde critique, positive cette
fois-ci, il est très plaisant de retrouver
Sophie Marceau dans une comédie, on la sent rayonnante, joueuse, et quoi de mieux que de voir un acteur ou une actrice jouer, libérée ?
Troisième critique, mitigée sur la veste un peu trop large endossée par
Dany Boon, sûrement plus à l'aise en son pays, malgré quelques trouvailles intéressantes et une sincérité assez évidente.
En conclusion, la comédie prête à sourire en quelques occasions, ne brille aucunement par sa finesse, et restera dans les annales, comme un film qui ne mérite absolument pas d'y rester, peut se consommer, mais reste fade.
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