

Pourtant, il n'a fait que deux films -dont le 1er s'intitule Chronique d'une disparition (1996)- et aussi un moyen métrage : Cyber Palestine (2001).
Intervention divine (2002) "chronique d'amour et de douleur", sous fond de conflit israëlo- paslestinien, suffit à le faire entrer dans le Panthéon et connaître du monde entier. L'oeuvre est du genre marquante : on en garde à jamais des images imprimées dans le cerveau. Un père Noël poursuivit par une horde de jeune gens, une belle jeune femme (ah, Manal Khader !) dont le seul passage fait exploser un check-point, un duel par les yeux sur fond de Natacha Atlas, un noyau d'abricot jeté négligemment qui pulvérise un tank, un ballon rouge à l'effigie de Yasser Arafat narguant des soldats israéliens et survolant Jérusalem tout entier, une ninja girl symbole de la Palestine en combat surréaliste dans une des scènes d'action les plus impressionnantes de l'histoire du cinéma tout entier... sont autant de tableaux que l'on retient à jamais dans nos rétines éblouies. On a comparé Suleiman à Buster Keaton (car il joue aussi dans son oeuvre) pour son côté clown impassible. Nous le rapprocherions de Luis Bunuel des années 60-70 pour le côté politico-suréaliste. mais en définitive, son style est indescriptible et unique. Il faut le voir, tout simplement.

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